sa vie
Honoré de Balzac, né Honoré Balzac à Tours le 20 mai 1799 et mort à Paris le 18 août 1850, est un écrivain français. Il fut romancier, dramaturge, critique littéraire, critique d'art, essayiste, journaliste, imprimeur, et a laissé l'une des plus imposantes œuvres romanesques de la littérature française, avec 91 romans et nouvelles parus de 1829 à 1852, auxquels il faut ajouter une cinquantaine d'œuvres non achevées, le tout constituant un ensemble réuni sous le titre de Comédie humaine. Travailleur forcené, fragilisant par des excès sa santé déjà précaire, endetté par des investissements hasardeux, fuyant ses créanciers sous de faux noms dans différentes demeures, Balzac a vécu de nombreuses liaisons féminines avant d'épouser, en 1850, la comtesse Hańska qu'il avait courtisée pendant plus de dix-sept ans.
Honoré de Balzac est un des maîtres incontestés du roman français dont il a abordé plusieurs genres : le roman historique et politique, avec Les Chouans, le roman philosophique avec Le Chef-d'œuvre inconnu, le roman fantastique avec La Peau de chagrin ou encore le roman poétique avec Le Lys dans la vallée. Mais ses romans réalistes et psychologiques les plus célèbres comme Le Père Goriot ou Eugénie Grandet, qui constituent une part très importante de son œuvre, ont induit, à tort, une classification réductrice d'« auteur réaliste », aspect qui a notamment été attaqué et critiqué par le mouvement du Nouveau roman dans les années 1960.
Balzac a entretenu de nombreuses relations amoureuses avec des femmes qui, souvent, le finançaient ou l’abritaient quand il était poursuivi par la police. À vrai dire, à l’exception de Laure de Berny et de Marie du Fresnay, ce sont presque toujours les femmes qui ont fait appel à lui en premier, sous forme de lettres d’admiratrices, comme la Comtesse Hanska, la Duchesse de Castries, Caroline Marbouty, ou sous forme d’invitations répétées et insistantes, comme la Comtesse Guidoboni-Visconti (née Lovell), issue de la plus ancienne gentry anglaise, Olympe Pélissier, sa simple « amie » Zulma Carraud mariée à un homme très âgé et qui volait sans relâche au secours d’un écrivain pour lequel elle nourrissait sans doute de tendres sentiments, et aussi une riche veuve, la baronne Caroline Deurbroucq, qu'il eut le projet d'épouser en 1832, et qu'il avait rencontré au château de Méré, chez le banquier Goüin, où Balzac allait trois fois par semaine, à pied, s'enquérir d'elle.