Les gastéropodes appartiennent à l'embranchement des mollusques. Au sein de ce phylum, ils sont caractérisés par une coquille univalve à l'opposé de celle des bivalves, le plus souvent en spirale (quelques exceptions : la patelle — coquille en forme de chapeau chinois — ou la limace de mer — où la coquille est interne —). Au cours du développement, une flexion endogastrique rapproche bouche et anus. Une torsion de 180° de la masse viscérale par rapport à l'ensemble tête-pied a lieu chez les gastéropodes prosobranches (littorine, buccin...) tandis que chez les opisthobranches cette torsion n'est que de 90° (aplysie). Enfin, les gastéropodes pulmonés ont conquis le milieu aérien : leur cavité palléale est transformée en poumon (escargot). Cependant, certains gastéropodes pulmonés vivent en milieu aquatique (planorbes, lymnées, etc.).
Les gastéropodes (Gastropoda) forment la famille qui regroupe notamment les escargots, dont la coquille en spirale est caractéristique, et les limaces.
Les gastéropodes sont des animaux presque toujours asymétriques, dont le corps est divisé en trois régions distinctes :
Ces mollusques sont unisexués ou hermaphrodites, ovipares ou vivipares.
Le développement comprend généralement un stade pendant lequel la larve, pourvue d'une petite coquille spirale operculée et d'un voile cilié, nage librement. C'est la larve trochophore caractéristique des mollusques, mais qui manque chez les gastéropodes terrestres. La plupart de ces animaux vivent dans la mer (comme les patelles, les buccins), et peuvent même être pélagiques (ptéropodes). D'autres sont terrestres, comme les limaces et les escargots, ou habitent les eaux douces, comme les paludines et les lymnées.
La coquille des gastéropodes est éminemment variable en forme, grandeur et coloris. Il en est dont l'ouverture est fermée par une pièce mobile cornée ou calcaire, l'opercule, pièce absente chez d'autres. Certaines coquilles sont utilisée pour la fabrication d'objets en nacre, et quelques espèces produisent des perles qui ne sont pas sans valeur.
Le nombre des espèces de gastéropodes dépasserait 100 000. On les rencontre sur tout le globe, et à l'état fossile depuis le cambrien.
La plupart des gastéropodes sont hermaphrodites.
Traditionnellement, la taxonomie des gastéropodes est fondée sur des observations morphologiques. Or les avancées récentes génétiques ont permis de réviser profondément cette classification.
Ces observations ne sont cependant pas un bon moyen de définir des groupes monophylétiques au sein de cette classe. En effet les convergences évolutives semblent être extrêmement nombreuses au vu des analyses génétiques effectuées. Ainsi, une nouvelle classification, basée le séquençage de l'ADN, a été proposée en 1997 par Ponder & David R. Lindberg. Puis une autre, plus précise l'a été par Bouchet & Rocroi en 2005. S'il semble certain que cette nouvelle approche phylogénétique est de plus en plus acceptée par les spécialistes, la plupart des ouvrages continuent de faire référence à la classification traditionnelle car la nouvelle n'a pas encore intégré l'ensemble des familles, genres et espèces
Histoire évolutive des gastéropodes: Les gastéropodes constituent le plus grand groupe animal après les insectes : on en dénombre environ 40 000 espèces vivantes. Ils sont apparus voici 600 Ma et sont les seuls mollusques à avoir conquis la terre ferme. L'histoire évolutive des gastéropodes est connue par l'évolution de la forme de leur coquille.